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Découverte d'un peigne en fer à Martizay (Indre)

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DECOUVERTE D'UN PEIGNE EN FER

A MARTIZAY (Indre)

par Jean-Louis Soubrier

Cet objet a été mis au jour au cours des fouilles de la villa gallo- iomaine de Saint-Romain, que poursuit l'Association des Amis du Vieux Martizay, pendant la campagne d'août 19(57. Il a été restauré par le laboratoire du Centre de Recherches de l'Histoire de la Sidérurgie, à Jarville près de Nancy.

La photo N° 1 en montre l'aspect général. Son état de conservation, bon dans l'ensemble, permet d'en mesurer les dimensions, qui sont les dimensions d'origine : 380 X 95 X 5 mm.

Une intéressante radiographie en a été faite par le laboratoire de Nancy, à la demande de son directeur M. France-Lanord (photo n° 2 et agrandissement partiel N° 3). Elle met en évidence les parties du peigne qui contiennent encore du fer non oxydé ; les parties entièrement transformées en oxydes de fer — ce sont naturellement les plus fines — n'apparaissent pas sur la radio. Mais elles ont pu être heureusement conservées et consolidées de manière à nous restituer l'aspect d'origine de l'objet.

Mais le plus grand intérêt de cette radiographie est de nous apprendre par quel procédé ce peigne a été fabriqué. Une plaque de tôle de 5 mm d'épaisseur a été découpée en forme d'un H dont les branches latérales ont 380 mm de longueur et 8 mm environ de largeur ; la barre transversale de l'H a une largeur importante : 50 mm environ. Dans cette barre des encoches ont été creusées, 30 d'un côté, 33 de l'autre ; puis les dents ont été insérées dans ces encoches et probablement fixées ensuite par un léger forgeage. L'épaisseur des dents est aussi de 5 mm, leur largeur est de 1 mm environ. Il en résulte que les intervalles entre les dents sont très légèrement inférieurs à 1 mm 1/2.

Nous avons tenté de recenser les peignes du même type. Voici ceux que nous avons pu découvrir jusqu'à présent :

— Au Musée des Antiquités Nationales, à Saint-Germain : un peigne trouvé à Compiègne, largeur 115 mm, épaisseur 5 mm (photo 4). Il est mentionné dans le catalogue du musée, de Salomon Reinach, tome I, page 284, n° 15878 (figure page 285); il y est appelé « peigne de tisserand ».

— Au Musée de Châtillon-sur-Seine : trois peignes provenant de la villa romaine de Vertault. Le premier a une largeur de 115 mm, une épaisseur de 5 mm (photo n° 5). Le second a une largeur supérieure à 95 mm (une partie de la largeur manque) et une épaisseur de 5 mm

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